Arnaud Liard & Kouka - Interview

Deborah Gallin • févr. 24, 2021

...Est-ce l’inspiration qui pousse un artiste à créer une œuvre d'art, ou à exprimer un sentiment ?

Ou est-ce de l'évolution ?

Je vous invite à découvrir ces artistes surprenants et perspicaces.


Je suis devenu curieux de comprendre lors d'une conversation avec
Arnaud Liard dans laquelle il parlait de l'expérience de la peinture. Arnaud est à la fois un peintre figuratif et abstrait. Jusqu'à récemment, les deux, le figuratif et l’abstrait ne se chevauchaient pas. Il a créé une œuvre combinant les deux et il était perplexe quant à la façon de procéder. Il a parlé de la nécessité de s'engager, «Il faut que je m’engage,» à combiner les deux pratiques et il ne semblait pas certain que cet engagement était la voie à suivre…./ Je voulais une nouvelle vision de ces concepts. J'en ai parlé avec Kouka. Son thème principal est le guerrier Bantu. Il joue également avec les mots afin de rendre visible ses perspectives sociales et politiques. Une de ses œuvres No Culture écrit en anglais se prononce de la même façon que «nos cultures» en français, soulignant avec légèreté et ironie sa préoccupation avec le sujet de l'ethnicité...

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 Vous pouvez suivre Arnaud Liard sur son site :  www.arnaudliard.com

ou sur Instagram : www.instagram.com/explore/tags/arnaudliard/ www.instagram.com/arnaudliardfiguration/



Vous pouvez voir les œuvres de Kouka à la galerie Taglialatella Galleries (Paris) du 03/02/2021 au 05/03/2021, dans le 18e arrondissement à Paris ; à Vitry-sur-Seine, Ivry-sur-Seine, Nanterre et Saint-Ouen. Vous pouvez aussi apprécier ses réalisations sur son site www.kouka.me , sur Artsper, street-heart.com et laminigalerie.com


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D’abord, la pièce de théâtre, ensuite l’exposition ! Un grand bonheur offert par Canopy pour partir à la découverte d’un artiste que nous pensons connaître et qui, comme tout artiste, a vite fait de nous révéler ses multiples méandres dès qu’on si attarde un peu. Jouée au théâtre Odéon-Berthier, la pièce ROHTKO est un chef d’œuvre de culture européenne : écrite par une Lettone, elle a été mise en scène par un Polonais, avant d’être jouée sur les scènes d’Europe afin de nous raconter les dernières années d’un artiste qui, arrivé de Lettonie à l’âge de 10 ans, en 1913, prit la nationalité américaine en 1938 et transforma son identité 2 ans plus tard ; en effet Markus Rotkowics devint alors Mark Rothko, le grand peintre dont nous connaissons tous les somptueux Orange et Rouge… mais moins l’œuvre des débuts. C’est en effet à la Fondation Louis-Vuitton que l’on a pu découvrir l’ensemble de l’œuvre d’un artiste très actif tout au long de sa carrière, créateur notamment de l’Artist Union à New York, en 1934. Personnage imprévisible, il eut besoin de faire un long voyage en Europe avant de trouver sa place dans la peinture et de participer toute sa vie au développement des idées liées à cet art. L’exposition du Bois de Boulogne fait découvrir l’ensemble de son œuvre à travers des tableaux particulièrement représentatifs de son évolution vers la couleur (au sens large) en aplats. Des aplats aux bords indécis qui illustrent parfaitement sa recherche de tons et donnent à son œuvre une dimension spirituelle indéniable.
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